Aller au contenu principal
  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Lutte contre le paludisme 

Des journalistes outillés sur l’introduction d’un vaccin antipaludique au Burkina Faso

Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, avec l’appui de Jhpiego, a organisé, le 25 janvier 2024, à Ziniaré, région du Plateau central, une rencontre d’information et de formation des femmes et hommes de médias, sur l’introduction d’un vaccin antipaludique dans la vaccination de routine au Burkina Faso. Cette session a réuni plus de 20 professionnels de radios, de télévisions, de la presses écrites et de la presse en ligne.

L’introduction du vaccin antipaludique RTS,S dans la vaccination de routine au Burkina Faso est prévue pour le 5 février 2024. Ce vaccin va toucher les enfants âgés de 5 mois et chaque enfant doit recevoir au total 4 doses de vaccin, au 5ème, 6ème, 7ème et 15ème mois, pour bénéficier d’une protection optimale. Pour une première phase, la vaccination va concerner 27 districts sanitaires des régions des Cascades, du Centre-est, du Centre-ouest, du Centre-sud, de l’Est, du Sahel et du Sud-ouest. Selon le communicateur du jour, Dr Abdramane Sawadogo, ces districts sanitaires ont été choisis au regard du taux élevé de décès liés à cette maladie.

En adoptant ce vaccin, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique veut réduire le fardeau du paludisme dans notre pays. Selon la directrice de la prévention par la vaccination, Dr Christelle Neya/Ouédraogo, l’administration du vaccin va s’étendre progressivement aux autres districts sanitaires du pays. Elle a souligné que l’Etat burkinabè a investi de l’argent dans ce vaccin pour contribuer à lutter contre le paludisme dans notre pays. « Le vaccin que nous introduisons est un vaccin sûr et efficace qui va permettre de réduire les cas de maladie et même de mortalité, liés au paludisme », a rassuré Dr Christelle Neya/Ouédraogo.

D’énormes efforts sont mis en œuvre dans le cadre de la prévention du paludisme. Malgré cela, le paludisme demeure un problème de santé publique au Burkina Faso. Les femmes et hommes de médias ont été outillés pour apporter la bonne information à population afin qu’elle adhère à la vaccination contre le paludisme.