L’atelier, qui s’est tenu dans la salle de réunion de l’hôtel BRAVIA de Ouagadougou s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le paludisme et était placé sous la présidence du ministère de la santé en collaboration avec l’Agence Nationale de Régulation Pharmaceutique (ANRP) et le Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) avec l’appui technique et financier du projet QMI à travers le mécanisme USAID au Burkina Faso.
Cette enquête qui s’est déroulée du mois de Juillet jusqu’en décembre 2021 a consisté à faire une sélection des antipaludiques les plus à risques de falsification ou de qualité inférieures sur la base d’échantillonnage à travers huit (8) régions sur treize (13) que comptent le pays.
Selon la Directrice Générale de l’ANRP Dr Aminata NACOULMA, 300 produits antipaludéens sur 300 sites ont été analysés par le LNSP sur l’ensemble des huit régions. Toujours selon la Directrice de l’ANRP, Il ressort de cette enquête que les produits ayant été sélectionnés ont une qualité satisfaisante vis-à-vis des exigences des pharmacopées qui ont servi à faire le contrôle qualité.
Pour le Secrétaire Général du ministère de la santé Dr Lionel W. OUEDRAOGO représentant le Ministre de la santé, de l’Hygiène Publique et du Bien-être, le contrôle post-marketing permet d’assurer une qualité sur les produits mis sur le marché afin de permettre aux populations d’avoir accès à des produits de qualité contre les différentes maladies.  Toujours selon lui, le choix porté sur les antipaludéens s’explique par le fait  que ce sont des produits les plus utilisés par les populations.
La réalisation de cette enquête post-marketing sur les produits antipaludiques témoigne de la volonté des responsables du département de la santé à mettre à la disposition des populations des médicaments de qualité.