C’est une visite avec un objectif couplé que le ministre, Pr Charlemagne Ouédraogo, a servi aux représentants de la religion musulmane présents au siège de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) le jeudi 22 juillet 2021. D’abord, il a demandé la bénédiction des sages de cette faitière. Ensuite, sollicité leur accompagnement dans la sensibilisation des fidèles pour qu’elles se fassent vacciner. Il a rappelé que le Burkina Faso dispose désormais de deux vaccins contre la COVID-19, à savoir Astrazeneca et Johnson and Johnson. Selon lui, il a tapé à la bonne porte, car le président de cette faitière, El Hadj Oumarou Zoungrana, qui a présidé la rencontre d’échange et lui ont pris leur première dose de vaccination contre COVID-19 le même jour. Mais jusque-là aucun d’eux n’a fait une crise, pas de souci majeur et au-delà, tous ceux qui se sont vaccinés depuis l’arrivée de Astrazeneca à aujourd’hui sont tous vivants et se portent bien. « Nous sommes venus demander leur accompagnement pour que la communauté musulmane parte se faire vacciner et aussi demander d’être de notre côté pour sensibiliser au mieux les populations avant l’ouverture des frontières» a souligné Pr Charlemagne Ouédraogo. Il dit être prêt à envoyer des équipes devant les lieux de cultes, les marchés et Yaars pour la vaccination. Le Président de la FAIB, El Hadj Oumarou Zoungrana, a salué la démarche du ministre Charlemagne Ouédraogo. Pour lui, le ministre fait déjà son travail et c’est à eux les autorités religieuses, leaders d’opinions de faire le reste. « En tant que croyant nous devons accepter que le vaccin est une réponse de Dieu pour soigner le mal. On doit se dire que toute âme doit goûter à la mort et que ce n’est pas en se faisant vacciner qu’on va mourir. Par conséquent je demande à tout fidèle de se faire vacciner » a indiqué El Hadj Oumarou Zoungrana. Il n’a pas manqué de relever que le message sera transmis aux autres membres et ensemble ils vont se donner à la sensibilisation.