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Lutte contre l’hépatite C: L’INSP au cœur d’un plaidoyer pour l’élimination du virus au Burkina Faso

Le ministre de la santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a présidé le vendredi 25 juin 2021 à Ouagadougou, la cérémonie de clôture de l’atelier d’introduction et de plaidoyer pour l’élimination du virus de l’hépatite C au Burkina Faso. 

La cérémonie de clôture qui marque la fin de l’atelier de réflexion sur l’introduction et le plaidoyer pour l’élimination du virus de l’hépatite C dans les régions des Cascades et du Sud-ouest du Burkina Faso, a eu lieu le vendredi 25 juin 2021 à Ouagadougou. Cette cérémonie a été présidée par le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo. C’est un atelier, de son avis, qui revêt une grande importance pour son département au regard de la situation épidémiologique des hépatites virales et de ses conséquences que vivent les populations, surtout dans les deux régions les plus touchées du pays. « Cet atelier de plaidoyer m’offre l’occasion de rappeler que les hépatites virales constituent un problème de santé publique et il s’avère nécessaire pour le gouvernement et les populations d’instaurer des mesures de santé publiques efficaces et durables de prévention, de diagnostic et de traitement » a souligné monsieur le ministre. Le virus de l’hépatite C est une cause majeure d’hépatite aiguë et de maladie hépatique chronique que sont la cirrhose et le cancer du foie. Pour Pr Charlemagne Ouédraogo, la lutte contre le virus de l’hépatite C au Burkina Faso, spécifiquement dans les deux régions les plus affectées du pays, requiert une approche holistique, stratégique et coordonnée. « Des interventions intégrées, à savoir la gestion des causes et de la rupture de la chaine de transmission, la gestion de l’accès aux soins et aux médicaments, la gestion des options et de l’efficacité thérapeutique, la gestion de la pérennisation des actions par la prévention primaire et secondaire communautaire, sont nécessaires », a-t-il indiqué. A écouter les spécialistes, au Burkina Faso, la prévalence du virus de l’hépatite C est de l’ordre de 3.6%. Cette infection est plus accentuée dans les régions du Sud-Ouest et des Cascades où les prévalences sont estimées respectivement à 13,2% et à 6%. Afin de permettre aux journalistes de repartir avec le maximum d’informations sur la gestion de cette pathologie, le ministre Charlemagne Ouédraogo, assisté du Directeur général de l’Institut national de santé publique, Dr Hervé Hien et du Pr Roger Sombié ont organisé un point de presse.