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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Journée internationale de la sage-femme et maïeuticiens

La célébration officielle a eu lieu à Ouagadougou

Le samedi 5 juin 2021, les sages-femmes et maïeuticiens du Burkina Faso ont commémoré en différée, la journée internationale des sages-femmes. La célébration officielle a eu lieu à Ouagadougou sous le patronage du ministre de la Santé, Pr  Charlemagne Ouédraogo et le parrainage de l’épouse du Président du Faso, Mme Sika Kaboré

« Regardez les statistiques, investissez dans les sages-femmes », c’est sous ce thème que les  Sages-femmes et maïeuticiens du Burkina Faso ont commémoré le samedi 5 juin 2021, la journée internationale en différée des sages-femmes. La cérémonie officielle de célébration a eu lieu à Ouagadougou sous le patronage du ministre de la Santé, Pr  Charlemagne Ouédraogo. Sur un effectif total de 4 320 sages-femmes et maïeuticiens stabilisés et repartis dans les différentes structures sanitaires publiques du pays, 4 293 sont dans les structures de soins. Selon le ministre de la Santé, Pr  Charlemagne Ouédraogo, il a accepté de patronner cette cérémonie non seulement pour se solidariser avec la nation entière en vue de rendre un hommage mérité à cette profession, mais surtout d’exprimer sa grande admiration qu’il a cultivé tout au long de sa carrière professionnelle enrichie aux côtés des sages-femmes et maïeuticiens du Burkina Faso. « Aujourd’hui encore plus que jamais, dans mes fonctions administratives actuelles, mon intérêt pour vous est encore plus fin, au regard du grand potentiel dont vous regorgez pour la réalisation de la vision du Gouvernement en matière d’accès universel à des soins de santé de qualité. Pour tout ceci, je voudrais déjà vous dire merci ! », a relevé Pr Charlemagne Ouédraogo. 

Et d’ajouter : « Un sursaut de fierté est attendu de chacune des sages-femmes, de chacun des maïeuticiens, pour relever les défis, nombreux certes, mais pas insurmontables, qui tendent à écorcher l’image de ce métier, unanimement reconnu noble et vénéré à ce titre par les communautés, qui ont le droit d’en être fier ». La marraine de la cérémonie, Madame Sika Kaboré, a souhaité une bonne célébration.  Elle a soutenu que cette journée est loin d’être une simple célébration mais doit être considérée comme un cadre d’échange, de rétrospective, etc. La commémoration a été arrimée de plusieurs activités, des projections de film, campagne de dépistage du cancer de col de l’utérus. La présidente de l’association des sages-femmes et maïeuticiens, madame Mariam Nonguierma, a noté que cette journée offre l’opportunité de mieux valoriser la profession, attirer l’attention des autorités sur le travail du Sage-femme. 

DCPM/Santé