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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Médecine de catastrophe 

Des acteurs renforcent leurs capacités

Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a ouvert le lundi matin, le séminaire de formation en médecine de catastrophe. Organisé en collaboration avec l’OMS, cette formation vise à renforcer les capacités d’intervention des acteurs issus de divers secteurs. Le ministre a rappelé que le Burkina Faso vit depuis quelques années une crise humanitaire et sécuritaire avec des attaques terroristes provoquant de nombreuses victimes et des déplacements massifs de populations dans diverses régions du pays. A cela s’ajoute la recrudescence de situations comme les inondations, les accidents de transports, les mouvements socio-politiques, et des épidémies telles que la COVID-19. Pour faire face à ces évènements, le ministère de la santé s’est doté dès 2016 d’un Dispositif d’intervention médical d’urgence (DIMU) et a mis en place en 2018 le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS). Pour Pr Ouédraogo, le fonctionnement de ces outils de préparation et de riposte aux situations sanitaires exceptionnelles reste à optimiser. « Ils souffrent en effet de l’insuffisance de ressources humaines compétentes, ainsi que de l’absence d’une réserve sanitaire mobilisable, facteurs indispensables dans le processus de gestion des urgences sanitaires et des catastrophes » a-t-il souligné. La Représentante résidente de l’OMS, Dr Alimata Diarra/Nama, reconnait que les pays vivent dans une situation où il y a de nombreuses catastrophes, des urgences sanitaires auxquelles il faut répondre, « et ces urgences sanitaires demandent une réponse appropriée, qui n’est pas la réponse classique ». Pour elle, la tenue de ce séminaire est la mise en œuvre d’une recommandation du comité régional. 

DCPM/Santé