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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles

Le Président du Faso préside la 19e session du conseil national

Le Secrétariat permanent de lutte contre le sida et infections sexuellement transmissibles (SP/ CNL-IST) a organisé le 19 mars 2021 à Ouagadougou, la 19e session du conseil national de lutte contre le sida et infections sexuellement transmissibles. La cérémonie a été présidée par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

La19e session du conseil national de lutte contre le sida et infections sexuellement transmissibles (CNL-IST) s’est déroulée le vendredi 19 mars 2021 à Ouagadougou. Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président du SP/ CNL-IST, a conduit les travaux.  Ce conseil comprend plus d’une centaine de membres composés des représentants des institutions, des départements ministériels, entités décentralisées, de la société civile, des ONG, du secteur privé et des partenaires au développement. Le SP/ CNL-IST est un organe national de décision et d’orientation de la lutte contre le VIH, le sida et les IST au Burkina Faso.  Selon le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, cette 19esession se tient au moment où ils viennent de boucler l’exécution du cadre stratégique national 2016-2020 et ils entament la mise en œuvre d’un nouveau référentiel de lutte contre le VIH, le sida et les IST, pour la période 2021-2025, avec l’exigence d’amorcer la fin de l’épidémie. L’adoption de cette stratégie de gratuité des soins et du suivi biologique au profit des personnes vivant avec le VIH, témoigne une fois de plus de notre engagement à toujours ériger la lutte contre le VIH, le Sida et les IST au rang des priorités », a souligné le Président du Faso. Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a relevé qu’aujourd’hui, ils ont reçu des recommandations du Président du Faso pour faire en sorte que la gratuité des soins puisse être déployée sur toute l’étendue du territoire au profit des personnes vivant avec le VIH/Sida et d’accélérer l’élimination de la transmission résiduelle du VIH de la mère à l’enfant. « Le chef de l’Etat a écouté le plaidoyer du monde associatif et il a donné des instructions dans ce sens pour faire en sorte que le dernier taux de 90% qui est autour de 18 à 21% soit relevé à travers une gratuité des examens biologiques pour les personnes vivant avec le VIH dans le cadre de leur suivi », a confié Pr Charlemagne Ouédraogo. Pour lui, l’autorité a constaté avec satisfaction que la prévalence du VIH a diminuée au Burkina Faso. « Nous sommes à une prévalence de 0, 7%, ce qui équivaut à environ 100 000 personnes qui vivent avec le VIH », s’est-il réjoui.

DCPM/Santé