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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Lutte contre la poliomyélite

Pr Charlemagne Ouédraogo lance une campagne de rattrapage

 

Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a officiellement lancé, le vendredi 12 mars de 2021, au CSPS de Zagtouli, district sanitaire de Boulmiougou, à Ouagadougou, une campagne de vaccination de rattrapage contre la poliomyélite. Cette campagne s’est déroulée du 12 au 15 mars 2021, sur toute l’étendue du territoire national.

C’est pour mettre fin à l’épidémie de poliomyélite au Burkina Faso, que le ministère de la Santé, avec l’appui de ses partenaires, a organisé une campagne nationale de rattrapage des enfants avec le vaccin anti poliomyélitique inactivé. Destinée essentiellement aux enfants âgés de 3 à 6 ans, cette campagne va permettre de couvrir environ un million neuf cent mille (1 900 000) enfants non protégés contre le poliovirus de type 2. Le vaccin utilisé pour cette campagne, sous forme injectable, protège efficacement les enfants contre les trois types du poliovirus sauvage, y compris le poliovirus dérivé. Tout enfant non vacciné reste exposé au risque de contracter le virus. Et selon le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, autour d’un cas de polio confirmé, il existe environ 200 sujets infectés qui peuvent présenter ou pas les symptômes. « Tant qu’un seul enfant reste infecté, tous les autres, dans tous les pays, risquent de contracter la poliomyélite. La recrudescence des épidémies dues au poliovirus circulant dans la région Ouest africaine et au Burkina Faso témoigne de la nécessité d’accentuer d’une part, les efforts de vaccination contre la poliomyélite en vue de renforcer l’immunité des enfants et d’autre part, les efforts de sensibilisation et de surveillance », a souligné Pr Ouédraogo.  

La poliomyélite est une maladie invalidante contre laquelle il n’y a pas de traitement. Le vaccin est le seul moyen de protection contre cette maladie. C’est pour cela que monsieur le ministre a lancé un appel à la population, aux autorités administratives, traditionnelles, politiques à soutenir sans relâche les efforts engagés avec l’appui des partenaires au développement pour arrêter la circulation et la transmission du poliovirus au Burkina Faso.En rappel, le pays s’est engagé depuis 1999, à éradiquer la poliomyélite. Et après plusieurs campagnes de vaccination de masse, depuis le 25 octobre 2009, le Burkina Faso n’a plus détecté de cas de poliovirus et certifié libéré de la circulation du poliovirus sauvage depuis 2015.

DCPM/Santé