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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Vaccin contre la COVID-19: Le SEPAFAR se penche sur la question

Le Service pastoral pour la formation et l’accompagnement des responsables (SEPAFAR) a organisé le 21 février 2021, à la cathédrale de Ouagadougou, un panel sur le vaccin contre la COVID-19. C’était en présence du secrétariat exécutif national de la gestion de la COVID-19, Col-Major Naba Théodore Palé, et une délégation du ministère de la Santé, conduite par le secrétaire général, Dr Lionel Wilfrid Ouédraogo. 

Association chrétienne de l’Archidiocèse de Ouagadougou, le SEPAFAR a pour ambition de former de nouvelles générations chrétiennes. C’est dans ce cadre qu’il a organisé ce panel sur le vaccin contre la COVID-19 au Burkina Faso. Selon l’abbé Anatole Tiendrebeogo, moderateur du panel, ce cadre d’échanges vise à éclairer davantage les populations sur le sujet de la vaccination contre cette pandémie. Pour lui, pour que les communautés adhèrent à une cause, il faut qu’elles soient suffisamment informées et sensibilisées, et c’est tout l’objectif de ce cadre de réflexion. 
Le panel a été animé par des spécialistes et experts des vaccins. Il s’agit de Dr André Sawadogo, Dr kaboré Lassané, Pr Serge Sawadogo, et l’abbé Jean-Emmanuel Konvolbo. Selon Pr Serge Sawadogo, spécialiste en immunologie et maladies infectieuses, l’Etat a le devoir de protéger sa population, en mettant en place un système qui préserve sa santé, même s’il s’agit d’une seule personne. Pour lui, le vaccin contre la COVID-19 est un outil qui va permettre de soulager les populations et les agents de santé, actuellement débordés avec cette pandémie. Il estime que c’est la gestion de l’information scientifique qui pose problème. N’ayant pas accès à cela, les populations se contentent des informations sur les réseaux sociaux qui ne s’intéressent qu’au sensationnel. Pour lui, ces informations ne sont pas souvent vérifiées, les sources ne sont souvent pas fiables, et elles ne représentent qu’une petite portion des analyses et des faits. 
Pr Sawadogo a confié qu’il a perdu une tante asthmatique et un oncle diabétique suite à la COVID-19. « Honnêtement, si c’était dans cette période où on dispose d’autres outils pour mieux les protéger, je n’allais pas hésiter à les recommander », a-t-souligné. Après avoir rappelé les attributs d’un bon vaccin, Dr Lassané Kaboré, pharmacien, a souligné que les vaccins contre la COVID-19 qui sont actuellement disponibles sont de bonne qualité et efficaces. Il souligne cependant qu’il faut veiller à la surveillance et au contrôle des vaccins après leur introduction.  Les participants ont posé des préoccupations sur la qualité des vaccins contre la maladie à coronavirus, le type de vaccin qui sera introduit au Burkina Faso et les stratégies qui sont mises en places, pour l’introductions du vaccin dans le pays.