Communication des risques et engagement communautaire: Search for Common Ground apporte son soutien au ministère de la Santé
Mis en œuvre par l’ONG Search for common ground (SFCG) en partenariat avec le ministère de la Santé, le projet de renforcement des capacités des centres d’opération d’urgence en matière de communication des risques et d’engagement communautaire a pour objectif de renforcer la capacité des responsables gouvernementaux de la santé, à mettre en œuvre des interventions collaboratives de la CREC, pour atténuer la propagation de la COVID-19 et les futures éclosions de maladie. Pour le secrétaire général, la réalisation de ce projet vient soutenir les nombreuses actions entreprises par le gouvernement burkinabè à travers le ministère de la Santé, pour faire face à la pandémie de COVID-19 au Burkina Faso. « L’apport de ce projet contribuera sans doute à renforcer un pan de la stratégie nationale de riposte à travers l’appui du ministère en termes de capacitation sur la Communication des Risques et Engagement Communautaire », a souligné Dr Lionnel Wilfrid Ouédraogo. D’une durée d’un an, le projet interviendra dans les régions du Centre et des Hauts-Bassins, les deux régions les plus touchées par la maladie à coronavirus. Le projet a été présenté à l’ensemble des participants venus de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso, ainsi qu’aux représentants des ONG et associations, pour leur permettre de s’en approprier. Selon la Représentante pays de SFCG, Mariam Sawadogo, ce projet se veut innovant de par sa logique participative en co-construction avec la partie gouvernementale et les organisations de la société civile. « Le renforcement de capacité se fera selon les besoins exprimés par les parties prenantes que nous venons soutenir dans leur travail de qualité », a-t-elle souligné. Au nom du ministre de la Santé, Dr Lionnel Wilfrid Ouédraogo a salué cette initiative de Search for Common Ground qui se construit de façon participative avec tous les acteurs de la santé. « Cette reconnaissance se justifie aussi et surtout, par la flexibilité de ce projet qui essaye autant que faire se peut, de s’adapter aux besoins réels identifiés et proposés par le ministère de la santé. Cette approche permet de s’attaquer aux préoccupations réelles à la fois des pouvoirs publics mais également des populations à la base », a précisé le secrétaire général. Il a exhorté l’ensemble des directions et services concernées par le projet, à une attention soutenue pour la réussite de sa mise en œuvre au Burkina Faso, et pour le bien-être des populations.