Les violences ont poussé des milliers de personnes à fuir leurs foyers en laissant tout derrière eux. Ils ont donc difficilement accès au service des soins. Nonobstant cela, 1, 4 millions de personnes déplacées internes ont bénéficié de soins de santé primaire. 

En cette année 2021, sur les 3,5 millions de ceux qui ont besoins d’aide humanitaire, 59% sont des enfants et 1,4 millions d’enfants âgés de moins de cinq ans sont à risque de malnutrition. 

 L’action humanitaire a soulagé plus de 2,4 millions de personnes en 2020 dans les cinq régions prioritaires que sont le Centre-nord, le Sahel, le Nord, l’Est, la Boucle du Mouhoun et le Centre-est. L’aide d’urgence doit être accompagnée d’une aide de développement soutenu par une paix durable. C’est dans ce sens que  le sous-secrétaire général des nations unies RAMESH Rajasingham a effectué le déplacement sur Ouagadougou et a visité la ville de Djibo dans la région du sahel. « Notre vœu est que le Burkina Faso soit au centre des discussions pour que d’autres crises n’éclipsent pas les besoins et les réalités des populations », a-t-il dit.  Les acteurs humanitaires ont mis en place le nexus, « action sur l’urgence » pour renforcer la résilience et participer à la construction d’une vision pour le pays. 

DCPM/Santé