Le Secrétaire permanent du conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation a organisé en collaboration avec le ministère  de la Femme, de la Solidarité Nationale,  de la Famille et de l’Action Humanitaire un atelier de présentation du plan de réponse humanitaire 2021 à Ouagadougou. Les travaux ont connu la présence effective des ministres en charge de la Femme, Hélène Marie Laurence Iboudo/Marshall, de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo et de l’Agriculture, Salif Ouédraogo.

Dans le cadre de la gestion de la crise humanitaire que traverse le Burkina Faso, le département de la Femme a lancé en collaboration avec la Coordination humanitaire des nations-unies le processus de formulation d’un plan de réponse au titre de l’année 2020. La participation effective des départements ministériels, des partenaires et Organisation non gouvernementale humanitaires a permis d’élaborer le plan de réponse humanitaire 2021. Ce plan a été présenté le vendredi 5 février 2021 à Ouagadougou aux parties prenantes. Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, de l’Agriculture, Salif Ouédraogo, de la Femme Hélène Marie Laurence Iboudo/Marshall et des représentants d’autres ministères dont les questions de la sécurité humanitaire touchent. Le bilan du plan de réponse 2020 chiffre à 2,9 millions les personnes qui sont dans le besoin  et 2,1 millions le nombre de personnes ciblées. Sur le plan sanitaire, il est ressorti que 1 400 000personnes ont bénéficié de soins de santé primaire (curative) sur une base de 100% d’alertes épidémiques signalées qui ont été vérifiées et investiguées dans les 48 heures. Pour le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, son déplacement participe à l’esprit d’œuvrer ensemble pour régler un certain nombre de préoccupation, c’est une participation pour une action synergique. « A chaque fois que y a une crise humanitaire y a des préoccupations de santé qui sont posées, les centres de santé qui sont fermés ont besoin d’être réhabilités, ces préoccupations sont discutées dans mon département.  Actuellement nous sommes en train d’écrire le PNDS qui est le référentiel du développement sanitaire pour les 10 prochaines années  et toutes ces préoccupations doivent être prises en compte afin que nous puissions anticiper sur des crises humanitaires dans les 10 années à venir » a relevé Pr Charlemagne Ouédraogo. Selon lui, la réhabilitation des structures de santé est prise en compte dans le nouveau PNDS qui est en train d’être élaboré. « Notre présence ce matin est une présence très importante qui nous permet de voir les besoins en matière de crise humanitaire et de capitaliser les données pour pouvoir mieux élaborer notre PNDS afin que nous puissions  regarder dans le même sens » a souligné le ministre Charlemagne Ouédraogo.

DCPM/Santé