Gratuité des soins et des services de la planification familiale
Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a eu une séance de travail sur le projet de convention entre son département, la CAMEG et l’UNFPA, le lundi 1er février 2021, dans son Cabinet à Ouagadougou.
Les différentes parties de la convention entre la CAMEG, l’UNFPA et le ministère de la Santé, ont entre deux à trois semaines pour relire le texte sur la gratuité des soins et des services de la planification familiale, afin de résoudre les goulots qui empêchent une mise en œuvre effective de cette convention. La décision a été prise à la suite de la rencontre qu’il y a eu le lundi 1er février 2021, entre le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, la Directrice générale de la CAMEG et les structures centrales du ministère de la Santé en charge des questions de planification familiale et de gestion des produits contraceptifs. L’urgent à la sortie de ces échanges, c’est de trouver une formule consensuelle pour permettre une mise en œuvre réussie de la gratuité de la PF, notamment par la disponibilité effective des produits contraceptifs. Le financement étant déjà acquis, il ne reste qu’à s’accorder sur les modalités de gestion. Il a été suggéré de réviser les prix des produits contraceptifs à la baisse de telle sorte que les recouvrements correspondent uniquement aux frais de gestion que la CAMEG va garder, le prix des produits ayant été déjà supportés par l’UNFPA. En rappel, le Burkina Faso a bénéficié d’un appui de la part de l’UNFPA pour l’acquisition des contraceptifs dans le cadre du soutien à la mise en œuvre de la gratuité des soins et des services de planification familiale. Pour une question de transparence, un projet de convention a été élaboré entre le ministère de la Santé, l’UNFPA et la CAMEG. Le Ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a rassuré que sa préoccupation est d’aider la CAMEG pour renforcer sa position.