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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Lutte contre le paludisme: Le comité national de pilotage tient sa 2ème session de l’année

Le ministère de la Santé, en collaboration d’autres départements ministériels et avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, a organisé la deuxième réunion de l’année 2020 du comité national de pilotage de la lutte contre le paludisme. C’était le mardi 22 décembre 2020, à Ouagadougou. 

Le comité national de pilotage de lutte contre le paludisme est mis en place pour appuyer le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), afin d’améliorer ses interventions sur le terrain et « faire reculer le paludisme ». Pour la deuxième session de l’année, ce cadre d’échange a réuni des acteurs de divers secteurs ministériels ainsi que des partenaires techniques et financiers. Ces différents acteurs passeront en revue la situation épidémiologique provisoire du paludisme 2020, les écarts programmatiques et financiers du plan stratégique national 2021-2025, les résultats de l’enquête EUV (End Use Vérification) de septembre 2020 et l’insecticide retenu pour la pulvérisation intradomicilaire en 2021. Ils ont également pour mission de valider et adopter le plan stratégique national 2021-2025 et de faire des recommandations pour améliorer la mise en œuvre des interventions de lutte contre le paludisme.
Selon les données statistiques, le paludisme demeure la première cause de consultations, d’hospitalisations et de décès dans les formations sanitaires au Burkina Faso. Le Secrétaire général, Dr Lionel Wilfrid Ouédraogo, a exhorté les participants à des débats fructueux suivis de propositions pertinentes pour plus de succès dans la lutte contre le paludisme. Il a rappelé que le paludisme pèse lourdement sur le système de santé, entrave la productivité et fragilise la croissance économique. « L’année 2020 a été fortement éprouvée non seulement par un climat d’insécurité mais aussi et surtout par la pandémie mondiale de COVID-19 qui ont influencé la mise en œuvre des interventions de lutte contre le paludisme », a souligné Dr Ouédraogo. 
Selon le coordonnateur du PNLP, Dr Tougri Gauthier, depuis 2015, la population meure moins du paludisme. « On a une létalité qui est inférieure à un pour cent (1%), c’est-à-dire 0,8% », a-t-il précisé. Dr Gauthier a rappelé que les efforts se poursuivent pour qu’aucun burkinabè ne meure du paludisme.
Cette deuxième session du comité national de pilotage a été une tribune pour le ministère de la Santé pour inviter les participant à être des relais pour la promotion de comportements favorables à la lutte contre le paludisme et la COVID-19.