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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Lutte contre la malnutrition: Des acteurs passent au peigne fin la situation de la malnutrition aiguë

Le ministère de la santé, à travers la direction de la nutrition (DN), a organisé du 07 au 12 décembre 2020 à Ouagadougou, un atelier sur l’analyse de la malnutrition aiguë, à partir de l’outil IPC. Cette rencontre est conjointement organisée avec IPC GSU et la Task Force nutrition du Cadre Harmonisé. 

C’est pour mieux connaitre et comprendre davantage les causes probables de la malnutrition aiguë au Burkina Faso, que la Direction de la nutrition et ses partenaires ont initié cet atelier sur l’analyse de la malnutrition aiguë à partir de l’outil IPC. Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, l’outil IPC permet une analyse factuelle, harmonisée et consensuelle de la sécurité alimentaire pour une prise de décision informée. Les résultats des analyses vont donc contribuer à éclairer les décideurs, à concevoir et à exécuter des interventions appropriées pour réduire les taux de malnutrition au Burkina Faso.
L’atelier a réuni l’ensemble des intervenants dans le domaine de la nutrition, ceux du niveau central, les différentes parties prenantes de la surveillance nutritionnelle au Burkina Faso et en Afrique de l’Ouest, les acteurs de l’UNICEF, de la FAO, du PAM et les ONG nationales et internationales intervenant dans la nutrition. Durant six jours, ces acteurs, sous le contrôle d’experts et à travers des travaux de groupe et des restitutions en plénière, ont fait une analyse sans complaisance de la malnutrition au Burkina Faso. 
Selon les organisateurs, l’enquête nutritionnelle nationale qui se déroule chaque année au Burkina Faso depuis 2009, a révélé de manière récurrente dans certaines régions des taux élevés de malnutrition aiguë, généralement au-dessus des seuils prescrits par l’OMS. Pour eux, cette enquête ne permet pas d’avoir les causes mais plutôt une photographie de la situation de l’état nutritionnelle des enfants de moins de cinq (5 ans) au niveau national. Selon la directrice de la nutrition, Estelle Bambara, c’est là toute l’importance de cette analyse qui permet une meilleure connaissance des causes. Elle a salué l’engagement des différents participants et a souhaité que cet engagement soit maintenu pour améliorer la situation de la nutrition dans les différentes régions du pays.  
Williams Massaoud du CILSS, l’un des experts régionaux à cette rencontre, a salué la qualité et l’engagement des participants. Pour lui, cet engagement témoigne de leur détermination à atteindre de bons résultats.