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Lutte contre la COVID-19: Une Délégation de l’Union Européenne visite l’unité de prise en charge  du CHU de Bogodogo

Le ministère de la Santé, a reçu une délégation de l’Union Européenne (UE) dans les locaux du centre hospitalier universitaire de Bogodogo. La visite de l’unité de prise en charge de COVID-19 a été faite sous le regard du premier responsable du département de la Santé, Pr Léonie Claudine Lougué/Sorgho et de l’Ambassadeur de l’UE, Wolfram Vetter le lundi 7 décembre 2020 sur le site de Bogodogo.

Dans le cadre du projet « renforcement des capacités de riposte du ministère de la Santé du Burkina Faso au COVID-19 », l’Ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Burkina Faso, Wolfram Vetter, a visité en compagnie de madame, le ministre de la Santé, Pr Léonie Claudine Lougué/Sorgho, l’unité de prise en charge covid-19. Logée au sein du centre hospitalier universitaire (CHU), de Bogodogo, ladite unité a été matérialisée grâce en partie au concours de l’UE. C’était le lundi 7 décembre 2020 à Ouagadougou. Trois unités et une buanderie ont fait l’objet de la visite. Commencée par l’entrée de la zone B en passant par des zones de pré-triage et triage, de zone d’isolement et de prise en charge restant en zone verte pour des raisons sanitaires, l’unité de prise en charge des urgences respiratoires et des nouveaux équipements. La zone rouge est visible sur un écran via des caméras installées dans la zone. Selon son Excellence Wolfram Vetter de l’UE, le montant total est de 3 360 000 euros, cofinancé par l’UE, pour 1 461 300 euros, soit environ 49%. Pour lui, ce projet concerne principalement les centres hospitaliers de Tenkodogo, de Bogodogo et le centre hospitalier régional de Kaya. « Le projet met à la disposition des différentes structures médicales citées, du matériel médical tel que des respirateurs, des oxymètres, des concentrateurs d’oxygène, des équipements de protection individuelle, du matériel de laboratoire, des médicaments, d’un coût de plus d’un million d’Euros » a listé SEM Wolfram Vetter. A l’entendre, cela permettra d’offrir au personnel soignant des conditions de travail appropriées et aux patients une meilleure prise en charge. Le Burkina Faso a activé un dispositif des épidémies, dispositif que le pays avait déjà mis en place entre 2013 et 2014 lors de l’épidémie de la maladie à virus Ebola en Afrique de l’ouest. Pour Pr Lougué/Sorgho, si cette réponse efficace a été rendue possible et continue de l’être encore il faut en premier remercier le personnel soignant. «  Je dis merci à l’Union européenne pour ce don. Grâce à vous les personnels soignants peuvent travailler dans l’intérêt supérieur des patients, en travaillant avec des équipements et du matériel adaptés » a relevé le ministre de la Santé, Madame Lougué