Aller au contenu principal
  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

CHU-Yalgado Ouédraogo

Pr Claudine Lougué/Sorgho visite le centre d’hémodialyse 

Madame le ministre de la Santé, Pr Léonie Claudine Lougué/Sorgho, a visité le jeudi 29 octobre 2020 le service d’hémodialyse du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), après sa réhabilitation.  

Les deux bâtiments qui ont été rénovés sur le site du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) contiennent en termes de niveau de réalisation 32 générateurs installés, 4 générateurs en réserve, 22 fauteuils, 2 lits, 2 systèmes de dialyse y compris l’EPO. Ces deux bâtiments équipés et mis au service des malades qui doivent vivre grâce à la dialyse, ont eu la visite du premier responsable de la Santé, Mme Léonie Claudine Lougué. Les éléments contractuels de ce projet sont composés de 36 générateurs, 22 fauteuils, 2 lits, 2 systèmes de traitements d’eau double osmose, livraison de kits d’avenant en 2019. La nature du modèle d’engagement avec la société Sibiri biomédical est de fournir, installer et assurer la maintenance à titre gracieux des équipements de dialyse. La société doit également assurer la formation des utilisateurs et rendre disponible les kits de dialyse. 
Le modèle de partenariat     avec le ministère de la Santé est d’accorder une subvention spécifique aux CHU-YO pour l’achat des kits de dialyse au prorata du nombre de patients suivis. Selon madame le ministre, la maladie rénale est un problème de santé publique surtout la maladie rénale chronique et le gouvernement du Burkina Faso à travers le ministère de la Santé qui a pour mission de garantir au burkinabè une protection de santé, des soins et de service de santé de qualité, a créer une direction pour lutter contre les maladies non transmissibles. « Parmi ces maladies non transmissibles il y a la maladie rénale et pour traiter cette maladie rénale lorsqu’elle devient chronique, l’Etat burkinabè ne dispose que de l’hémodialyse appelée communément la dialyse et comme choix thérapeutique », a souligné Pr Léonie Claudine Lougué/Sorgho. Pour elle, comme le nombre ne fait qu’augmenter, il était nécessaire d’envisager un autre type de partenariat pour pouvoir mettre à la disposition de ces malades du matériel de soin qui ne tombe pas en panne où y a pas de rupture de réactif. « C’est pour ça que nous avons exploré le partenariat public-privé. Et grâce à ce partenariat nous avons pu installer un certain nombre de générateurs avec des accessoires qui accompagnent, mettre à la disposition du service de néphrologie des kits pour qu’il n’y ait plus de rupture », a-t-elle relevé. « Ma satisfaction fut grande lorsque j’ai vu la presse et que je sais que la population va apprendre cette réalisation », manifeste le Président de l’association des hémodialysés du Burkina (ABUDIR), Dramane Paré. Pour lui, au début ils étaient 5 dialysés mais aujourd’hui, il y a plus de sept cent personnes qui sont mises sous dialyse. « La cause c’est l’ignorance des populations, beaucoup sont ses infections mal traitées, les médicaments de la rue, etc », a-t-il noté.