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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Journée africaine de la médecine traditionnelle 

Pr Claudine Lougué fait le point des avancés

Le Burkina Faso a commémoré la 18eme Journée africaine de la médecine traditionnelle le 11 septembre 2020 à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est. Cette cérémonie a été placée sous la co-présidence de madame le ministre de la Santé, Pr Claudine Lougué/Sorgho, et du ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga. 

« Deux décennies de médecine traditionnelle 2001-2010, 2010-2020, quel progrès dans le pays ? », c’est sous ce thème que s’est tenue la 18eme Journée africaine de la médecine traditionnelle. En réponse à ce thème, Pr Claudine Lougué/Sorgho a confié que depuis 1970, des actions majeures sont entreprises grâce à la volonté et l’engagement de différents acteurs, pour faire du Burkina Faso une vitrine en matière de médecine traditionnelle. Elle a rappelé que c’est pour renforcer l’intégration de la médecine traditionnelle et de la médecine moderne dans le système de soin que son département s’est engagé dans la construction de structures d’interface au sein des centres hospitaliers régionaux. « A ce jour, des structures d’interface au CHR de Tenkodogo et de Ouahigouya et un Centre de médecine traditionnelle et de soins intégrés à Tengandogo ont été construits et sont en cours d’opérationnalisation », a souligné Pr Claudine Lougué/Sorgho. Comme acquis, elle a également énuméré la reconnaissance des tradipraticiens par le ministère de la Santé, l’intégration de modules sur la médecine traditionnelle dans les curricula de formation à l’université. 
Le représentant des tradipraticiens a rappelé le ministère de la Santé et ses partenaires pour les engagements pris au à l’édition précédente. Il a souhaité la mise en œuvre de ces engagements pour leur permettre d’être plus efficace, afin de contribuer efficacement à la prise en charge des maladies. 
Pour la Directrice générale de la CAMEG, Anne Maryse Khaboré, marraine de la cérémonie, la médecine et la pharmacopée traditionnelles constituent un patrimoine scientifique et culturel précieux qu’il convient de sauvegarder et promouvoir. « Au Burkina Faso, la contribution de médecine traditionnelle dans la prise en charge de nos populations n’est plus à démontrer et cela se constate partout », a-t-elle précisé.  
A cette 18eme Journée africaine de la médecine traditionnelle, le ministère de la Santé a élevé neuf acteurs et organisations au rang de chevalier de l’ordre du mérite de la Santé et de l’Action sociale/ agrafe Santé, pour leurs efforts dans la promotion de ce secteur. Plusieurs autres acteurs ont également reçu des certificats de reconnaissance pour l’amélioration de leur cadre de travail. Pour découvrir les différentes le savoir-faire des tradipraticiens, Madame le ministre, le Gouverneur de la région, Antoine Ouédraogo, le ministre délégué chargé de la Recherche scientifique et de l’innovation, Dr Urbain Coulidiati, et bien d’autres acteurs ont visité les expositions. Cela a été l’occasion pour ces acteurs de présenter leurs produits et les différentes maladies qu’ils traitent.