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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Planification Familiale : Le retour sur investissement examiné par les acteurs 

Le ministère de la Santé a organisé le lundi 25 août 2020, en collaboration avec l’UNFPA, un atelier de diffusion des résultats de l’analyse du retour sur investissement de la planification familiale au Burkina Faso. Les acteurs du Burkina Faso et les techniciens des autres pays ont discuté par visio-conférence avec le bureau des consultants, basés à Dakar. L’étude a été réalisée en partenariat avec la Fondation Bill et Melinda Gates.

Commanditée par le bureau régional de l’UNFPA pour les neuf pays du partenariat de Ouagadougou, les résultats de la première phase de l’analyse du retour sur investissement de la planification familiale (PF) a concerné trois pays dont le Burkina Faso. Le lundi 25 août 2020 à Ouagadougou par Visio-conférence, ces résultats ont été diffusés et amendés par des acteurs venus de plusieurs ministères, institutions, organisations non gouvernementale, associations, et des partenaires techniques et financiers, etc. 
L’objectif de l’étude est de pouvoir rendre disponible un document qui montre l’intérêt d’investir dans la PF et de voir dans quelles mesures les gouvernements peuvent s’engager pour son financement interne. Selon Dr Djénéba Sanon/Ouédraogo, chargée des programmes planification familiale à l’UNFPA/Burkina Faso, dans cette étude, il est question de présenter l’impact de l’investissement de la PF sur la santé des femmes, des enfants, sur l’éducation et même les gains monétaires que le pays va avoir. Pour elle, si les parents ont plus de difficultés pour faire face aux problèmes de santé, d’éducation, ils auront des enfants qui ne pourront pas réaliser tout leur potentiel de développement. « Dans la présentation, l’étude a démontré qu’un enfant burkinabè dans le contexte que nous connaissons ne réalise que 32% de son potentiel, ça veut dire que les 2/3 de son potentiel ne sont pas réalisés alors qu’en permettant aux enfants d’accéder à une éducation de qualité et à des soins de santé de qualité, cela leur permet dans le long terme, de mieux utiliser leur potentiel pour le développement du pays », a souligné Dr Djénéba Sanon/Ouédraogo.
Au bureau régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et le Centre note que le Burkina Faso fait déjà des efforts.  « Au niveau de voir comment il faut faire pour maintenir ce qui est déjà fait dans le sens de la PF, mais surtout amener le gouvernement à augmenter l’engagement financière des ressources propres du pays au-delà de ce que les partenaires donnent », a laissé entendre Dr Sanon/ouédraogo.