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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

COVID-19

46 respirateurs offerts par la Chine 

La République populaire de Chine a offert 46 respirateurs au Burkina Faso, le mercredi 29 juillet 2020 à Ouagadougou. Le don de ce matériel entre dans le cadre de la lutte contre la COVID-19. 

C’est l’ambassadeur République populaire de Chine, LI Jian, qui a officiellement remis les 46 respirateurs au ministère de la Santé. Fruit de la bonne coopération entre les deux pays, ce don vise à appuyer le Burkina Faso pour une meilleure prise en charge des patients de la COVID-19. Selon l’Ambassadeur, la remise des 46 respirateurs répond à une urgence sanitaire occasionnée par la pandémie de la COVID-19. « Dans la situation que nous vivons, un respirateur peut sauver beaucoup de vies. Cependant, force est de constater que plusieurs hôpitaux au Burkina Faso manquent de cet appareil, comme dans beaucoup d’autres pays en Afrique et dans le monde », a souligné Li Jian. 
Ce soutien de la Chine est hautement apprécié par les premières autorités du département de la Santé. Au nom de la ministre, le Secrétaire général, Dr Wilfrid Ouédraogo, a salué la bonne coopération et l’engagement de la Chine dans le secteur de la Santé au Burkina Faso. « Je demeure convaincu que les efforts conjugués de l’Etat et des pays amis comme la Chine, contribueront de manière significative à améliorer la santé de nos concitoyens et à lutter efficacement contre la COVID-19 », a-t-il précisé. 
Dr Ouédraogo a expliqué que ces respirateurs de dernière génération vont permettre d’assurer une prise en charge efficace des patients atteints de la maladie à coronavirus. « C’est un geste qui cadre parfaitement avec les besoins exprimés par nos structures de prise en charge engagées dans la riposte contre la COVID-19 », a-t-il confié. 
La situation de la maladie à coronavirus est actuellement sous contrôle au Burkina Faso. L’Ambassadeur LI Jian a félicité le Burkina Faso pour les mesures fortes prises pour barrer la route au virus dès l’apparition des premiers cas. Mais pour le secrétaire général, il faut rester très vigilant et s’équiper pour riposter à une éventuelle flambée avec le l’ouverture prochaine des frontières terrestres, aériennes et ferroviaires.