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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Comité national de pilotage de la lutte contre le paludisme

Éliminer le paludisme d’ici à fin 2030

Le comité national de pilotage de la lutte contre le paludisme a tenu sa première réunion semestrielle de l’année le mardi 28 juillet 2020 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Wilfrid Ouédraogo.

Le comité national de pilotage de la lutte contre le paludisme est mis en place pour appuyer le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) dans ses interventions. Ce cadre d’échange réuni des acteurs de divers secteurs ministériels ainsi que des partenaires techniques et financiers. Selon le Secrétaire général, le paludisme constitue un problème de développement au Burkina Faso. Il estime que la lutte contre cette maladie nécessite une intervention multisectorielle. « Il faut, en plus des interventions déjà existantes, définir et adopter des stratégies innovantes en impliquant tous les acteurs de développement car c’est dans un esprit de concertation et de vision commune que nous allons vaincre cette maladie », a souligné Dr Ouédraogo. Au cours de cette session, les participants vont échanger entre autres sur la situation épidémiologique du paludisme au Burkina Faso, le bilan du plan d’action 2020 et la relance de la prise en charge communautaire de cette maladie.
Le Secrétaire général a rappelé les difficultés à offrir des soins adéquats à la population en cette année 2020 marquée par la pandémie de la COVID-19 et un contexte sécuritaire difficile. Il a félicité les différents acteurs pour les interventions sur le terrain et les a invités à renforcer les actions pour sauver des milliers de vies. Le Burkina Faso s’est engagé à éliminer le paludisme d’ici à fin 2030. Pour le Secrétaire général, cela est bien possible avec la conjugaison des efforts. 
Pour atteindre l’objectif de 2030, les différentes stratégies Creposent sur le diagnostic parasitologie du paludisme et le traitement antipaludique au niveau communautaire et formation sanitaire. Il y a également la lutte anti vectorielle à travers l’accès universel aux MILDA, la pulvérisation intra-domiciliaire, la lutte anti-larvaire et la promotion de l’assainissement du cadre de vie. La prévention du paludisme chez la femme enceinte avec le traitement préventif intermittent (TPI) et la chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) chez les enfants de 3 à 59 mois sont autant d’intervention qui visent à lutter efficacement contre pathologie au Burkina Faso.