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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Thèse de Doctorat en médecine

Une évaluation médicale des personnes guéries de la COVID-19

Le jeudi 23 juillet 2020, l’étudiant en fin de cycle à l’Université Ouaga I Joseph Ki Zerbo, Harouna Nana, a soutenu sa thèse de Doctorat en médecine. Le jury était constitué du Pr Georges Ouédraogo, président du jury, Dr Robert Lucien Kargougou assistant jury et Pr Apolline Ouédraogo/Sondo, maître de la thèse. 

« Nous avons décidé que le travail est recevable, nous avons décidé que tu es admis, nous t’attribuons la mention très honorable avec félicitation du jury », tels sont les mots qui ont sanctionné le travail de l’impétrant Harouna Nana. La formule a été dite par le président du jury lors de la délibération des résultats de la soutenance de fin de formation de l’étudiant Harouna Nana. Le thème défendu est : « Evaluation médicale à domicile des personnes guéries de la COVID-19 au Burkina Faso ». Le travail de recherche présenté découle des travaux du groupe thématique prise en charge dans la riposte contre la COVID-19. Les résultats de la recherche vont permettre de voir ce qui n’a pas marcher et de pouvoir améliorer la qualité de la prise en charge des patients de la COVID-19. Selon le maître de thèse, Pr Apoline Ouédraogo/Sondo, en période d’épidémie l’on pense surtout au cas, donc les personnes qui sont malades, mais une fois que la personne est déclarée guérie, elle est sortie du système et l’on ne s’en occupe plus. « Etant donné que c’est une nouvelle maladie, il était important pour nous de voir parce qu’une fois le virus parti, il y a eu les atteintes organiques, donc il fallait rechercher parmi ces personnes déclarées guéries, des nouveaux signes », a-t-elle souligné. A l’écouter, il y a un besoin de consultation puisqu’ils ont trouvé de nouveaux signes chez les patients et il faut les prendre en charge car la prise en charge précoce permet de résoudre le problème. Aussi, le maître de la thèse a souhaité que l’accent soit mis sur la sensibilisation et la communication.  L’impétrant a cherché à savoir après la guérison virologique qui consistait à faire deux prélèvements sur les patients et leur annoncer que les deux résultats sont négatifs, qu’est-ce que ces patients présentaient encore comme signes et quels sont les nouveaux signes qui pourraient survenir. « C’est dans ce cadre que nous avons voulu travailler sur ce sujet et dans notre étude nous avons retrouvé des données très importantes qui pourraient servir beaucoup dans la prise en charge », a-t-il relevé.