Performance monitoring for action (PMA) est une plateforme basée sur l’utilisation de la technologie mobile pour réaliser des enquêtes rapides et à moindre coût. Elle a été conçue pour faciliter le suivi des progrès en santé de la reproduction et particulièrement en planification familiale. Pour sa deuxième phase, des données ont été collectées de décembre 2019 à février 2020 sur toute l’étendue du territoire national. Cette enquête a concerné un échantillon de 5 695 ménages, 6 590 femmes âgées de 15à 49 ans, 234 sites de prestation de santé et 938 clientes de services de planification familiale. 
C’est pour permettre aux différents acteurs de la santé de la reproduction et de la planification familiale (SR/PF) de s’approprier les résultats clés du projet PMA au Burkina Faso que cet atelier est organisé. Le Secrétaire général a salué cette initiative mise en œuvre à travers l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) sous la coordination de l’université Johns Hopkins et le bureau-pays de l’ONG Jhpiego. Il a souligné que l’enquête a permis d’avoir une photographie à un temps donné et cela va contribuer de réorienter les actions sur le terrain. Il a invité les acteurs à une participation active pour que les actions qui vont être entreprises puissent permettre au pays de réellement profiter du dividende démographique.  
La deuxième phase du projet qui va de 2019 à 2022 vient consolider les acquis de la première phase. Selon le directeur de l’ISSP, Abdramane Soura, cette phase se traduit par des innovations majeures telles que le suivi longitudinal des femmes sur trois ans afin de mieux comprendre la dynamique contraceptive, l’intégration d’un module spécifique sur les adolescents et sur l’autonomisation des femmes, la création d’un comité consultatif et de suivi. 
Le directeur pays de Jhpiego, Dr Jérémie Zoungrana, estime que les questions de santé, surtout celles liées aux femmes, aux adolescents et aux enfants constituent un indicateur important de développement. « Je fonde l’espoir que les résultats du round 7 de PMA nous donneront un aperçu plus detaillé de la qualité de l’offre des services de planification familiale selon la perspective des utilisatrices », a-t-il souhaité. Il a jouté que cela aidera à prendre en compte les défis et obstacles identifiés par l’étude pour la prise de solutions idoines à même d’améliorer les indicateurs en matière de PF.