Le centre national médico-sportif est composée de six salles d’hospitalisation, de trois salles de massage, de deux salles d’examen, de deux salles de consultation, d’une salle de musculation, d’une salle d’interprétation de radiographies, d’une piscine et des bureaux. Elle vise la couverture sanitaire de l’ensemble des sportifs, à certifier la santé physique et morale des sportifs et le suivi des sportifs blessés lors des compétitions. Le centre est estimé à près de 500 millions de francs CFA sans les équipements. A entendre le ministre des Sports, ces équipements vont coûter beaucoup plus chers que l’infrastructure elle-même. 
Le gouvernement veut faire du centre national médico-sportif, un centre de référence pour la prise en charge des sportifs. « Le monde des sportifs, globalement dans leur évolution, dans leur prise en charge sanitaire, exige que nous puissions disposer d’infrastructures aux normes, capables de couvrir leur santé », a-t-il précisé.   Pour Daouda Azoupiou, la santé et le sport vont ensemble mais il reste encore beaucoup à faire dans le domaine de la médecine sportive. Elle plus des sportifs, le ministre a annoncé que le centre sera aussi ouvert à la population et pour le check up des candidats aux épreuves sportives lors des examens et concours nationaux. 
La ministre de la Santé s’est réjouie de la visite du centre national médico-sportif qui va contribuer à la mise en œuvre de la couverture santé universelle au Burkina Faso. Pour elle, la réalisation de l’infrastructure constitue un apport important pour le système de santé. « Le sport est un des facteurs de promotion, de prévention de la maladie et de préservation de la santé », a expliqué Pr Claudine Lougué/Sorgho. Elle estime que les sportifs méritent qu’on prenne soin de leur santé et ce centre sera d’un apport important dans ce cadre. La ministre a rassuré de l’accompagnement du département de la Santé pour le bon fonctionnement de cette structure.