A la suite du don d’un lot de matériel sanitaire, de fournitures humanitaires, d’équipement médical, le ministre français aux Affaires européennes, Amélie de Montchalin et le ministre de la Santé, Pr Léonie Claudine Lougué/Sorgho, ont signé une convention d’acceptation de ce matériel par le Burkina Faso.  La signature a eu lieu dans les locaux de l’hôpital de Tengagdogo le lundi 22 juin 2020 à Ouagdaougou. La mission de l’Union européenne conduite  par le commissaire aux Affaires européenne, Jutta Urpilainen, a connu la présence du ministre français aux Affaires européenne, Amélie de Montchalin, du représentant spécial de l’union européenne pour le Sahel, Angel Losada, etc. Le ministre de la Santé, Pr Léonie Claudine Lougué/Sorgho a relevé que la délégation de l’Union européenne est venue les mains remplies pour soutenir le Burkina Faso dans ses efforts de lutte contre la pandémie à coronavirus, tout en n’oubliant pas que cette urgence sanitaire est venue rejoindre l’urgence sécuritaire dont les effets   délétère sont présents et, au niveau humanitaire qu’au niveau de la santé. « Ils sont venus avec un important lot de matériel de protection, de prévention contre la COVID-19 et de matériel nous permettant de faire la recherche. Elles sont venues nous encourager dans nos actions au quotidien », a laissé entendre Pr Lougué/Sorgho.  Selon elle,  cet appui va permettre d’accroitre les capacités de diagnostic de laboratoire. « Parce qu’il faut que nous puissions diagnostiquer, que nous puissions traiter et que nous puissions prévenir par la vaccination », a souligné Pr Lougué. L’idée de ce don est d’appuyer le Burkina Faso dans ses efforts. Pour le ministre français aux Affaires européennes, Amélie de Montchalin, c’est un partenariat global qui dépasse largement l’humanitaire, le sanitaire car c’est aussi économique, aussi scientifique, voir dans la recherche. « La France en plus qu’elle soutient les actions européennes, soutient cet hôpital avec un investissement personnel afin que les équipements soient à la hauteur des défis, nous luttons au niveau de l’Union européenne pour qu’aucun pays ne soit en reste », a-t-elle marqué.

DCPM/Santé