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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Méthode moderne contraceptive Sayana press

Des acteurs réfléchissent sur son intégration dans le code de santé publique 

Le ministère de la Santé à travers le Secrétariat technique chargé de l’accélération de la transition démographique et l’ONG Jhpiego, ont organisé les 4 et 5 juin 2020 à Koubri, dans la province du Bazéga, un atelier de concertation pour l’intégration de l’offre du Sayana press (DMPA-SC), dans le code de santé publique et dans les officines pharmaceutiques au Burkina Faso. Le discours d’ouverture des travaux a été prononcé par le Directeur de Cabinet du ministre de la Santé, Emmanuel Sorgho.

Dans le souci d’avoir un texte référentiel consensuel pour l’offre de Sayana press (DMPA-SC) et qui puisse être accepté dans les officines pharmaceutiques au Burkina Faso, un atelier de concertation a eu lieu les 4 et 5 juin 2020 à Koubri, dans le Bazéga. L’objectif est de proposer un texte qui prend en compte toutes les aspirations afin qu’il soit intégré dans le code de santé publique dont la version révisée est en cours de consolidation. Selon le Secrétaire technique chargé de l’accélération de la transition démographique, Dr Ida Kagoné, cette rencontre entre dans le cadre des activités préparatoires à la consolidation du code de santé publique. « Pour moi c’est une opportunité pour que les acteurs de la santé de la reproduction et de la planification familiale fassent des plaidoiries qui seront prises en compte la version révisée du code de la santé publique », a-t-elle souligné. Pour elle, c’est le moment de faire des inputs pertinents afin que le conseiller juridique puisse l’exploiter lors de son atelier, la semaine prochaine. Pr Dao de Jhpiego, au nom des partenaires, a indiqué que l’offre de Sayana press (DMPA-SC) n’est pas quelque chose de nouveau. « Mais on a jugé qu’au niveau du Burkina Faso cette pratique va apporter un plus dans notre volonté, non seulement de diversifier les méthodes de planification familiale mais d’étendre les plateformes d’offre de service, ce qui fait qu’après des agents de santé communautaire, on a pensé que les officines peuvent être une opportunité », a relevé Pr Dao. Le Burkina Faso a initié plusieurs  stratégies, à travers des plans, pour accroître son taux de prévalence contraceptive moderne et réduire les besoins non satisfaits. Le Directeur de Cabinet du ministère de la Santé, Emmanuel Sorgho, a cité entre autres,  l’introduction et la mise à échelle du Sayana press (DMPA-SC), un contraceptif injectable en sous cutanée dans les formations sanitaires publiques, l’introduction et la mise à l’échelle de la planification familiale du post-partum. 
DCPM/Santé