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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Lutte conte le COVID-19

« Nous devons rompre cette chaine de transmission communautaire », Rémis Fulgance Dandjinou

Pour circonscrire les différents foyers et arrêter la propagation de la maladie à coronavirus (COVID-19) au Burkina Faso, les autorités ont pris plusieurs mesures depuis l’enregistrement des premiers. Les dernières mesures prises portent sur la suspension de transport public urbain et interurbain de passagers ou voyageurs sur toute l'étendue du territoire national, par un arrêté conjoint. Cette mesure est en vigueur depuis le lundi 23 mars. Dans un communiqué signé le lundi 23 mars 2020, le Gouverneur de la région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo, a décidé de la fermeture des gros marchés et yaars de la ville de Ouagadougou et des communes rurales, de la fermeture au public des bars, maquis et restaurants et l’interdiction de l’organisation de baptêmes, mariages et tout autre événement regroupant du public, à compter du 25 mars 2020. Ces mesures viennent allonger la liste des mesures déjà prises par l’Etat, pour contenir la propagation de la maladie à coronavirus. Le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, a annoncé au point de presse du mardi 24 mars, sur la situation du COVID-19, que l’objectif premier de ces mesures est de participer à la rupture de la chaine du COVID-19. « Nous devons rompre cette chaine de transmission communautaire qui est malheureusement aujourd’hui, la chaine par laquelle se propage le COVID-19 », a-t-il precisé. Pour Rémis Fulgance Dandjinou, chacun d’entre nous doit être responsable de la santé de sa famille, de la santé du pays et son environnement. Tout en saluant la responsabilité de tous les acteurs, et l’esprit dans lequel les burkinabè ont accepté ces mesures de restriction, le porte-parole du Gouvernement a rappelé qu’il s’agit d’une question de santé et de sécurité nationale.

 

Le ministère burkinabè en charge des Transports a annoncé dimanche la suspension des transports interurbains pour contenir la propagation du coronavirus.

 

En outre, en ce qui concerne le cas spécifique des cérémonies funéraires, « les organisateurs devront veiller au respect des mesures sanitaires officielles et ne pas rassembler de grand nombre », a précisé le gouverneur dans son communiqué.

Sur ces mots, Sibiri de Issa Ouédraogo a invité le Président du Conseil régional, le Haut-Commissaire, les Présidents de Conseils de Collectivité, les préfets, les services de sécurité et les responsables des structures concernées « au respect strict de l’application de ces mesures » qui, faut-il le rappeler, s’étendront sur la période du 25 mars au 20 avril 2020.

 

Dans le but de faire barrage à la propagation de la pandémie à coronavirus, le gouverneur de la région du Centre a décidé de l’interdiction des « manifestations et/ou rassemblements de personnes dans les lieux et/ou endroits ouverts au public » sur toute l’étendue de sa région.
Cette mesure concerne notamment:

1- « L’organisation de baptême, mariages ( officiel, religieux et traditionnel ) et tout autre événement regroupant du public »;

2- «»;

Le ministère burkinabè en charge des Transports a annoncé dimanche la suspension des transports interurbains pour contenir la propagation du coronavirus.

Face à la pandémie, le Burkina Faso a pris des mesures dont la fermeture des écoles et universités, l'instauration d'un couvre-feu de 19H00 à 5H00, la fermeture des frontières terrestres, aériennes et ferroviaires et l'interdiction des regroupements de plus de 50 personnes.

« Suite à la pandémie de coronavirus, un arrêt de l’activité de transport sera observé sur l’ensemble du territoire pour prévenir la propagation du virus. A compter du lundi 23 mars 2020, cette mesure prendra effet. » a porté à la connaissance de l’ensemble des transporteurs et passagers, le ministre Dabilgou des transports.

Le 3 mars 2020, au cours d'une conférence presse, les autorités burkinabés ont annoncé l'élaboration d'un plan de préparation et de riposte. Ce plan de riposte budgétisé à plus de neuf milliards couvre plusieurs aspects de la lutte contre la COVID-19, dont les interventions rapides, la surveillance épidémiologique, les diagnostics et la communication23.
Lors du premier conseil des Ministres tenu après l'annonce des premiers cas de COVID-19, en adoptant le plan national de riposte contre la COVID-19, le gouvernement a pris la décision d’interdire tous les événements d'envergure nationale et international sur le territoire jusqu'au 30 avril 202024.

Tous les établissements d’enseignement sont fermés du 16 au 31 mars 20206.

Les séances plénières de l'Assemblée nationale sont suspendues du 16 mars au 1er avril 202025,26.

À la date du 18 mars 2020, la Conférence Episcopale Burkina-Niger annonce la suspension des messes publiques27.

Le 19 mars 2020, la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) a décidé de la suspension de tous les cultes et prières de masse du 19 mars au 15 avril 202028.

La communauté musulmanes à travers la Fédération des Associations Islamiques du Burkina à annoncé le 19 mars la suspension de toutes les prières dans les mosquées et toutes les cérémonies et événement cultuels musulmans mobilisant plus de 50 personnes, à compter du 20 mars après la grande prière de vendredi jusqu'au 4 avril 2020 à 00heure29.

La mairie de la Commune de Ougadougou a annoncé à travers un communiqué un certaines mesures concernant les célébration des mariage, incluant la limitation des participants à un maximun de 40 personnes30.

Une application fonctionanant sur téléphone android pour l'audiagnostic et la prévention de l'expansion de la maladie a été développée par un ingénieur burkinabè, Adama Sy Traoré31.

Le Président du Faso lors d'une adresse à la nation sur la télévision nationale, a déclaré un couvre-feu de 19h00 à 5h00, sur toute l'étendue du territoire, à compter du 21 mars, ainsi que des mesures de restrictions de la fréquentation des lieux publiques tels que les marchés, les restaurants, les débits de boisson, les salles de cinémas, de jeux et de spectacles, qui devront être prises par les autorités comptétentes. Et aussi la fermeture des frontières aériennes, terrestres et ferroviaires, excepté pour le transport du fret et les vols militaires32,33.