Le ministère de la Santé, à travers la direction de la nutrition, la direction de la communication et de la presse ministérielle et avec l’appui technique et financier de DAVYCAS international, a organisé une rencontre d’information et de formation des hommes et femmes de médias sur l’enquête nationale sur les micronutriments. Cette rencontre a eu lieu le mercredi 29 janvier 2020 à Ouagadougou.

En prélude à l’enquête nationale sur les micronutriments, prévue du 02 février au 05 mars 2020, sur toute l’étendue du territoire national, le ministère de la Santé et ses partenaires ont initié une rencontre d’information et de formation des journalistes. Cette session a eu pour objectif de donner l’information aux professionnels de médias et de leur expliquer comment l’enquête va se dérouler sur le terrain, pour qu’ils puissent à leur tour donner la vraie information aux populations. La directrice de la nutrition, Estelle Bambara, qui a présidé la rencontre, a souligné l’importance de la communication pour le succès de cette enquête nationale, première du genre au Burkina Faso. Elle a précisé que cette enquêtequi vise à améliorer l’état nutritionnel et sanitaire de la population et particulièrement chez les couches vulnérables, va permettre aux acteurs et aux décideurs de disposer d’informations actualisées sur l’état en micronutriments de la population.

Selon le communicateur du jour, Lamoussa Robert Zoma de DAVYCAS international, les données de l’enquête nationale sur les micronutriments vont permettre aux décideurs de prendre des décisions éclairées concernant les besoins actuels et futurs des programmes de nutrition au Burkina Faso.  Il a souligné que l’enquête vise à toucher 2250 ménages, 2250 personnes dont des enfants, des femmes en âge de procréer et des femmes enceintes ainsi que 1080 adolescents et adolescentes. Au cours de cette enquête, l’âge, le poids, la taille, seront mesurés chez les enfants de 6 mois à 5 ans, les femmes en âge de procréer de 15 à 49 ans et chez les adolescents de 10 à 19 ans, après consentement de ces personnes. Des prélèvements de sang, d’urine et de selles seront également effectués chez cesdifférentescibles pour des analyses.Selon le communicateur, lestests du paludisme, de l’anémie, de H. Pylori, helminthes transmis par le sol seront analysés sur place sur le terrain est le résultat immédiatement connu. Il a précisé que si les examens révèlent un cas anormal chez une personne enquêtée, cette personne sera referee dans un centre de santé.  Des analyses se feront également sur des prélèvements d’aliments de consommation comme le sel et l’huile végétale.

DCPM/Santé