Aller au contenu principal
  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Elimination de la filariose lymphatique au Burkina Faso

Le ministère de la Santé évalue les taux de prévalence

Une équipe du ministère de  la santé conduite par le secrétairegénéral Dr Landaogo Wilfrid OUEDRAOGO a procédé le mardi 21 Janvier 2020 au lancement de l’enquête d’évaluation de la transmission de la filariose Lymphatique.Le CSPS de Tiédin dans le district sanitaire de Manga a été le lieu choisi par le ministère de laSanté pour  procéder au lancement de l’enquête d’évaluation de transmission de la filarioselymphatique post arrêt du traitement médicamenteux de masse. Cette enquête s’étalerasur 09 jours soit du 21 au 29 janvier et concerne cinq régions sanitaires qui sont le Centre, leCentre-Est, le Centre- Ouest, l’Est et le Centre-Sud. Cette démarche répond à unerecommandation de l’OMS qui veut que des évaluations ponctuelles  puissentêtre faites après les campagnesde traitement de masses pour voir le niveau de  prévalence de la maladie.Pour cette enquête, les cibles sélectionnées sont des enfants de 6 à 7 ans, et associe l’évaluation de la prévalence des vers intestinaux. Pour le secrétaire général du Ministère de la Santé  « c’est une opération importante dans la démarche d’élimination de la filariose lymphatique ». Ila invité par ailleurs les parents à adhérer à cette démarche et sollicité l’implication des autorités locales pour mener à bien cette enquête.En rappel la filariose lymphatique est une maladie handicapante transmise par lesmoustiques, avec des conséquences physiques,fonctionnelles et socio-économiques importantes. Elle menace environ 847 millions de personnes dans 54 pays dans le monde. Pour faire face à cette maladie le Burkina Faso à travers le Programme nationalde lutte contre les Maladies tropicales négligées (PNMTN) à adopter un programme national pour l’élimination de lafilariose lymphatique. La lutte menée depuis 2000 à travers les traitements de masses a permis des avancées notables vers l’atteinte de l’objectif  d’élimination de la maladie. C’est ainsi qu’au jour d’aujourd’hui,seuls les districts de Batié,Diébougou,Kampti,Gaoua,Fada N’Gourma, Bittou, Ouargaye,Tenkodogo et la partie rurale du district de Bogodogo enregistrent des prévalences élevées au dessus du seuil d’interruption de la transmission de la maladie. Ces résultats ont été possible  grâce à l’appui des partenaires et à la contribution du budget de l’Etat.

DCPM/Santé