Acteurs de la lutte antitabac
Le ministère de la Santé et ses partenaires du centre de lutte antitabac en Afrique (CLATA) ont organisé les 22 et 23 janvier 2020 à Ouagadougou un atelier d’échange autour des questions liées à la consommation du tabac et la vie de la structure. L’ouverture des travaux a été faite par le Secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Landaogo Wilfrid Ouédraogo.
Afin de mieux informer les acteurs de la lutte antitabac et recueillir leurs opinions sur la problématique pour une intervention plus efficace, le centre de lutte antitabac en Afrique (CLATA), a organisé en collaboration avec le ministère de la Santé un atelier d’échanges avec les membres du comité national de lutte antitabac. La rencontre a eu lieu les 22 et 23 janvier 2020 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Les objectifs poursuivis sont entre autres, faire le point sur l’épidémie du tabac en Afrique et dans le monde, rappeler les grandes lignes de la CLATA en réponse à l’épidémie mondiale, etc. Le tabagisme est la seule cause de décès la plus évitable chez les adultes. Selon le Secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Landaogo Wilfrid Ouédraogo, à l’échelle mondiale, l’OMS estime que le tabagisme est à l’origine d’environ 71% des cancers du poumon, 42% des maladies respiratoires chroniques, 20% de l’incidence mondiale de la tuberculose et près de 10% des décès dus aux maladies cardiovasculaires. A en croire Dr Ouédraogo, au Burkina Faso, les résultats de l’enquête STEP réalisée en 2013, indique que la prévalence du tabagisme est de 19,8% chez les personnes âgées de 25 à 64 ans. 71% des jeunes de 25 à 34 ans sont des fumeurs. « La rencontre va stimuler le financement national, renforcer les ressources humaines et aider le CLATA à gérer des initiatives de renforcement des capacités » a relevé Dr Ouédraogo. Pour lui, cette rencontre est le début d’une collaboration avec ce centre de renom, car diverses actions sont entreprises au niveau du Burkina Faso. « L’épidémie de tabagisme s’étend rapidement sur le continent africain », a reveléDr Jim Arinaitwe, responsable du centre. Selon lui, des interventions spécifiques sont nécessaires pour répondre aux besoins locaux.
DCPM/Santé