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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Nutrition maternelle, du nourrisson et du jeune enfant : Des journalistes formés en plaidoyer pour l’adoption des politiques et programmes

Le ministère de la Santé à travers la Direction de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) et la Direction de la nutrition (DN), a organisé en collaboration avec Alive&Thrive, un atelier de formation des journalistes pour le plaidoyer en faveur de l’adoption de politiques et programmes de nutrition maternelle, du nourrisson et du jeune enfant au Burkina Faso. Cette session de formation a eu lieu les 21 et 22 janvier 2020 à Koudougou.

C’est dans l’objectif de mieux outiller les professionnels des médias afin qu’ils contribuent plus efficacement à la promotion de la nutrition maternelle, du nouveau-né et du jeune enfant (NMNJE) au Burkina FASO, que le ministère de la Santé, en collaboration avec Alive&Thrive a initié cette formation. Durant deux jours, des hommes et femmes de médias, des membres du club des journalistes et communicateurs en nutrition et sécurité alimentaire (CJCN/SA) et du réseau de journalistes et communicateurs pour l’allaitement maternelle exclusif (REJOCAME), venus de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso et de Koudougou, ont échangé entre autres sur la situation de la nutrition maternelle et l'alimentation du nourrisson et du jeune enfant(NM-ANJE) au Burkina Faso, les défis nutritionnels de la femme enceinte, du nourrisson et du jeune enfant  ainsi que les comportements et messages clés promus en NM-ANJE. Pour joindre la pratique à la théorie, ces élèves de deux jours en nutrition ont également effectué une immersion terrain. Cet exercice a amené les participants au CMA de Koudougou, au CREN du CSPS du secteur 7 et dans la communauté où ils ont rencontré des prestataires, des femmes enceintes, des femmes allaitantes, des maris des femmes enceintes etdes belles-mères. Avec ces différents acteurs, les échanges ont porté sur la mise au sein précoce des nouveaux nés, le suivi des grossesses, la prise du fer par les femmes enceintes, le suivi par leur mari, les conséquences et la prise en charge de la malnutrition et lerôle des belles-mères dans l’allaitement exclusif. 

Pour la Direction de la communication et de la presse ministérielle, Raïssa Ouédraogo, cette session de formation est un cadre pour renforcer davantage les capacités des professionnels de médias pour un meilleur traitement des sujets sur la santé et spécifiquement sur la nutrition. Léonard Bassolé, conseiller à Alive&Thrive, lui, estime que le plaidoyer pour l’adoption de politiques soutenant la nutrition maternelle, du nourrisson et du jeune enfant au Burkina Faso, requiert l’adhésion et l’engagement de partenaires stratégique tels que les médias.

DCPM/Santé