En rappel, le Gouvernement du Burkina Faso a adhéré au projet Santé en Afrique (HiA) de la Société Financière internationale (IFC) du Groupe de la Banque mondiale, et a demandé son appui pour renforcer son engagement avec le secteur privé de la santé. Et ce projet est une réponse à la demande de soutien du Gouvernement du Burkina Faso dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d'action qui indiquait les mesures stratégiques à savoir les réformes juridiques et réglementaires en matière de santé et le renforcement des capacités,  l'amélioration de l'accès au financement et le développement de partenariat public-privé (PPP) dans le secteur de la santé au Burkina Faso  et le renforcement du dialogue public privé

L'objectif général du projet est de réduire les obstacles à la participation du secteur privé dans le système de santé, faciliter l’accès aux investissements durables du secteur privé de la santé et de fournir de meilleurs services de santé de qualité à au moins 150 000 personnes.

La mise en œuvre du projet a permis un examen complet des textes et lois régissant la santé (dont la loi de 1994 portant code de santé publique au Burkina Faso) ainsi que les décrets relatifs à l'enregistrement et l'obtention des licences pour les structures de santé notamment ceux du privé. Le processus d’adoption du code de la santé est en cours.

Le Ministre de la Santé a salué l’accompagnement et le soutien du secteur privé à l’offre de soins et à la contribution de la protection financière à l’accès aux soins de qualité.  « cet atelier permettra d’améliorer le pilotage de la promotion du secteur privé de la santé, grâce à l’engagement de chacun de nous. Le partage d’expériences qui va en découler, ne pourra qu’être profitable, en ce sens qu’il permettra de retenir et d’amplifier les bonnes pratiques en matière de gestion du secteur privé », a-t-elle conclu avant de procéder à l’ouverture officielle des travaux.

DCPM/Santé